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lundi 23 février 2015

Un « djihadisme médiatique » contre les Négro-Mauritaniens : une plainte s’impose par le parquet et par les partis politiques et ONG en Mauritanie.



Les évènements tragiques de 1989 à 1991 qui ont été à l’origine d’une vraie politique de  purification ethnique ne pouvaient  laisser de marbre tout esprit  éclairé de paix et de justice, encore moins tout bon musulman si l’on devait se référer à notre sainte  religion, ciment de notre cohésion nationale. Notre Islam nous dit cela. ô vous  les hommes ! Nous vous avons créés d’un mal et d’une femelle, nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissez entre vous .Le plus noble d’entre vous  auprès de Dieu est le plus pieux (coran- 49-13). Dans un Hadith du prophète, il  a été dit cela : « N’est pas des nôtres celui qui prône le racisme, ni celui qui se bat, ni qui meurt pour une cause raciste » Alors en quoi  nous pouvons nous attarder ou s’apitoyer  sur les propos inacceptables, racistes d’un ancien sénateur Mr Sidi Ould  Dahi, proche du président de la République  et de la même  la tribu que lui , puisqu’il apparait clairement  qu’il est l’un des meilleurs conseillers du président pour des raisons certainement idéologique, épidermique mais aussi tribale, notre Sénateur atteint de cécité  intellectuelle et idéologique s’adonne à  un  «  djihadisme médiatique » contre les Négro-Mauritaniens , que beaucoup considèrent comme une insulte mais il s’agit d’un crime car il n’ y a pas que les bombes et les armes qui tuent, malheureusement la sortie de notre Sénateur inculte fait ce que l’on appelle l’apologie du racisme et l’incitation à la haine raciale qui peuvent déboucher par une guerre civile entre les différentes composantes nationales et ce comportement irresponsable, ce phénomène qui n’est d’ailleurs pas nouveau mais sournois et couve méthodiquement sous beaucoup de tentes sans que l’état ,censé   défendre les citoyens ne prenne le taureau par les cornes  afin de prévenir des incidents similaires de 1989 et de punir efficacement les auteurs. Comme pour les lois incriminant l’esclavage, l’état joue à la complicité et n’interdit rien.

Le plus étonnant et le plus éreintant pour moi c’est de constater un silence total comme si rien ne s’est passé. Ni notre parquet qui représente l’état, ni nos partis politiques, ni les tribus Maures de Mauritanie, ni les organisations de défense de Droits de l’homme, qui inondent en longueur de journée la toile sur des communiqués farfelus n’ont porté plainte contre Mr Sidi Ould Dahi contre ces propos racistes sur une chaine de télévision El Watanya ou les pièces à conviction sont encore disponibles et exploitables par le commun du mortel.

Comment pourrai-je comprendre ce pays où l’on nous dit  l’Islam est la religion d’état alors que l’Islam combat le racisme et l’apologie au racisme  et notre justice reste silencieuse pendant qu’elle continue de garder arbitrairement les militants des Droits de l’homme à Aleg sans aucune base juridique, ni islamique  mais sur les principes et la volonté de réduire des adversaires politiques  à néant en les privant de leur liberté pour ne pas dire de leur vie.

Comment aussi comprendre un tel « djihadisme médiatique », alors que  la  constitution Mauritanienne, même imparfaite, qui retrace l’égalité, la justice  ne permet  à  des hommes incultes comme Sidi Ould Dahi de cracher sur toute une communauté sans que cela n’interpelle nos hautes autorités  et face à  un tollé général sur un comportement insidieux mais banalisé  parce que beaucoup le pensent tout bas  dans notre administration répressive et monocolore. La banalisation des propos de Sidi  Ould Dahi serait la porte ouverte à tous les abus d’où, une réponse  ferme par la justice malgré sa soumission au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, elle doit se manifester pour préserver la cohésion nationale  car nul ne peut être au-dessus des lois y compris le président Aziz et ses proches, la Mauritanie d’abord.

J’attire l’attention de l’ensemble des Mauritaniens sur la necessité de mettre fin, par une pluie de plaintes dans les tribunaux  sur ce djihadisme médiatique, qui, tue comme les bombes et les armes, qui monte  les Mauritaniens les uns contre les autres, qui humilie et attise la haine raciale, qui utilise les moyens de l’état et sa notoriété pour se faire remarquer dans les médias d’état ou privées.

Nous ne devons jamais nous taire car, il y aurait deux poids deux mesures. Pourquoi  Biram ould Dah, Brahim  Ould Bilal, Djibril Saw en totale  conformité avec les lois de la République, croupissent arbitrairement  en prison  à Aleg sans autorisation de visite par leurs épouses  à la suite  d’une marche autorisée et supervisée par les autorités et que de l’autre côté, Mr Sidi Ould Dahi, insulte notre république, notre religion , notre peuple, incite à la haine raciale, fait l’apologie du racisme sur des chaines de télévision et reste libre de ces mouvements comme d’ailleurs ceux qui avaient encore blasphémé sur l’un des principaux piliers de l’Islam qui est la prière mais sont restés libres de leurs mouvements alors qu’il avait été facile d’instrumentaliser l’autodafé  de Biram Ould Dah Ould Abeid en Avril 2012. Sommes-nous égaux devant la justice ? Sommes-nous véritablement musulmans ?

Je termine en vous disant que la place de l’ancien sénateur Sidi Ould Dahi c’est bien la prison, l’état doit prendre à bras le corps  ces inquiétudes du peuple avant que cela ne déborde radicalement.

Wa Salamou aleykoum.

Sidi Ould Baye

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