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vendredi 17 juin 2016

Biram accuse la Présidence d’agression commise sur son fils


Alakhbar - Un élément de la gendarmerie nationale, en activité à la Présidence de la République, a agressé mardi 14 Juin courant mon enfant Ahmed Jiddou, au cours de son passage des examens du concours de fin des études primaires, dans la moughataa de Riyadh, a affirmé le leader de l’IRA, Biram Ould Dah Ould Abeid.

C’est une première dans les annales de l’histoire du pays, puisqu’aucun régime des différents systèmes qui se sont succédé à la tête du pays n’avait ciblé ou malmené les enfants de ses opposants, a-t-il dit.

Le gendarme qui ne travaille pas à l’école et n’a aucun lien avec l’établissement a fait exprès de viser et d’isoler mon fils avant de le rouer impitoyablement de coups, en présence du hakem, qui n’a pas pipé un mot, se contentant de regarder comme un spectateur la scène, a-t-il déploré.

Traduit de l’Arabe par Cridem

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Communiqué d'IRA-Mauritanie

Une agression injustifiée

Après l’échec cuisant essuyé par le général Mohamed Abdel Aziz de dompter la direction d’IRA-Mauritanie, voilà qu’il se tourne à présent vers leurs progénitures. C’est ainsi que le mardi 14 juin le fils du président d’IRA-Mauritanie, Ahmed Jiddou Biram, âgé de dix ans et candidat au concours d’entrée en sixième du collège a été pris à partie par un gendarme en service à la présidence de la République, nommé Yahefdhou Ould Diah qui l’a ciblé et violemment battu avec sa ceinture.

Cet acte ignoble et contraire à toutes les lois et conventions ratifiées par la Mauritanie est resté impuni, malgré toutes les réclamations et plaintes auprès du Hakem (Préfet) de la Moughataa (Département) de Riyadh, région de Nouakchott Sud.

Ce comportement des plus hautes autorités de l’état est véritablement le reflet de notre société où sévissent l’impunité et le manque de justice. Parmi tous les dictateurs qui ont eu à gérer la Mauritanie, aucun n’a eu à se prendre aux enfants de ses opposants.

Nous lançons un appel aux partis politiques, aux organisations de la société civile, aux missions diplomatiques, aux partenaires et amis de dénoncer cet acte qui constitue l’amorce d’un nouveau style de harcèlement des opposants en s’en prenant à leurs familles.
Nouakchott le 15 juin 2016

La commission de communication

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