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samedi 28 novembre 2015

Nous avons bafoué les Haratine et combien de Cheikh Anta Diop et de Cheikh Modibo Diarra avions nous assassinés???

Aucun homme de bon sens ,la chose la mieux partagée, ne peut feindre d’ignorer la réalité( criante et qui saute aux yeux, des esclaves ,des affranchis, des Haratines ou « sans noms » ,appelle les comme tu voudras; je ne parle pas ici ,de personnalités auxquelles a été confié quelques fonctions ,elles ont détourné les biens ,bafoué le patrimoine, elles se sont noyées dans la gabegie financière et matérielle ;elles ont franchi les hautes marches de l’état .Je ne parle pas non plus ,d’individus arrivistes et opportunistes qu’on peut compter sur les doigts d)une seule main, qui ont chevauché le cheval de la Cause des Haratine (fonds de commerce ,hold Up de la Cause pour en tirer profit ,des dividendes à des fins personnelles .


Mais, je parle des 4/5ème des Haratine parmi ceux qui souffrent d’ignorance, de pauvreté d’indifférence et d’humiliation « qu’on regarde comme le rebut du monde, comme réduits à l’extrémité de la vileté et de la bassesse » écrivait Emile Littré.

Je parle de ces bonnes ,qui sont employées par des familles sans scrupules qui cumulent plusieurs salaires d*arriérées avec Madame et qui sont accusées de vol d=objets précieux :bijoux, or ,de madame et portable dernier cri Iphone de Monsieur et qui se retrouvent en fin de compte congédiées, ,jetées dans les recoins obscurs d*un commissariat de police dont le chef est proche parent de Madame ,perdant d*un seul coup ,l’âme ,l’honneur ,la digité ,la liberté et les biens chèrement acquis .

Je parle d*adolescents dans leur printemps d’âge dont les camarades filles partent, le matin pour étudier à l’école, tandis qu’elles prennent le chemin pour servir des familles sans pitié ,en contre partie de miettes moins de 10000 Ouguiyas par mois pour venir en aide à leur mère démunie.


Je parle de jeunes filles ,nées musulmanes et se comportant comme telles ,qui sont l*objet de viols ,soit par ceux qui profitent de leur situation de filles bafouées ,mises au ban de la société ,soit par ceux qui les considèrent comme bonnes à tout faire ,faisant fi de la loi d*Allah « qui nous a créés égaux comme sur les rangs de la prière et inégaux dans le reste de la vie » se demandait Ould Ebnou dans son Roman. Ou bien violées par leur maître qui s’est octroyé le droit d’usurper :d’user et abuser de leur corps à sa guise ,pour assouvir son besoin bestial insatiable et pour vider sa Libido nauséabonde dans leur innocente pureté .


Je parle d’innocents et de mineurs abandonnés à l*orée de la rue ou à la lisière des poubelles, le mieux loti d’entre eux, est celui qui vit accroché comme une sangsue sur une charrette qui n’est pas sienne, à longueur de journée, frayant difficilement un passage entre les embouteillages monstres, pour vendre l*eau des 2 fûts, ignorant la route de l*école et le sens de l’Instruction.


Je parle de ces dames qui accouchent à l’étable, à proximité de la haie du petit bétail, sans assistance ni soins médicaux ; qui élèvent leurs petits à la manière des kangourous, loin de toute civilisation et du monde intelligible. Celles ci finissent leur vie à garder les troupeaux de leurs maîtres dont elles ne possèdent un seul poil. Sans provisions ,partant à l’aube, à l’heure ou blanchit la campagne ,à la recherche de pâturages et rentrant le soir ,au coucher du soleil ,éreintées, assoiffées, affamées, ne trouvant ni sourire, ni paroles chaleureuses ,ni amabilité, ni douceur ,sans regard humain compatissant ,ni égards , qui sont exploitées jusqu’au dernier soupir.

Le plus souvent, elles meurent seules, dans une brousse hostile et sauvage, sans assistance, par la soif ou la faim ou les deux à la fois. Seuls les battements de queue et des paupières humides d’un fidèle compagnon : un chien qui observe, attendri, touché par la vue d’un être aimé qui passe de vie à trépas, constituent l’unique oraison funèbre.


Je parle surtout de ces infortunés, garçons et filles à bas âge, cruellement arrachés de la chaleur affective de leur mère, pour être offerts en guise de présents à des personnalités à têtes couronnées venues d’ailleurs.


Je parle de ceux-là, à l’âge de la floraison, rongés par la faim, incapables de se tenir debout, malingres et chétifs, ployant l’échine sous des charges insupportables pour gagner de quoi sur..........vivre une journée.


Je parle de générations qui grandissent répondant par :tel fils de telle ,n*ayant jamais connu le nom de leur père ,ne sont associés à aucun géniteur mâle .Ceci ,parce que le Sieur qui garde jalousement la Religion (Islam, pour lui ,ne leur avait pas dit qu’ils étaient concernés par cet Islam ,quand ils lui obéissent au moindre geste et quand ce même maître s’en orgueillait par des comparaisons arithmétiques des serfs nés hors mariage « hors -la-loi » devant ses compères de la même veine . Le plus souvent le maître participe lui-même à la multiplication des naissances, car le nombre d*esclaves est signe de prestige dans la Jungle.


Je parle de vieux ,à l’âge avancé dont tout le monde témoigne de la loyauté et des services rendus aux petits et aux adultes ,de leur bonne foi et leur moralité sans faille, de leur obéissance ,ils savourent les derniers moments crépusculaires de leur existence sur terre, et ne peuvent pas s*asseoir sur une natte ,quand des progénitures de leur maître sont sur ces nattes ,parce qu’ils sont descendants de leur féodal maître; mais surtout parce que ces vieux sont domptés, soumis, abêtis, aliénés, sans âme, domestiqués ,humiliés, mystifiés, marginalisés, aux actes automatisés, leur personnalité annihilée ,sans amour propre ,l*honneur atomisé ,dissipé au gré des temps immémoriaux .


Cette soumission aveugle a été générée et léguée de générations à générations par le fait de pratiques atroces, dégradantes, inhumaines, individuelles et collectives à travers leur vécu séculaire. Ces animosités refoulées dans leur subconscient, sont injectées dans leurs gènes, leur sang et leur chair engendrant la bassesse inconsciente, passive, amorphe et ankylosante.

Je parle de cette frange, la plus opprimée de toutes les autres, la plus imprégnée du sens de la Patrie la plus encline à l*esprit de productivité, la plus laborieuse, la plus modeste, la plus marginalisée, la plus exposée aux préjugés négatifs ...........A suivre In chae Allah


Khyarhoum Dehmouche facebook 

Le général Mohamed Ould Abdel Aziz sur TV5 monde, l’esclavage n’existe pas dans notre pays

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