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lundi 5 octobre 2015

Communiqué : Les autorités judiciaires passent outre l’avis des médecins et laissent se dégrader la santé de Biram



Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA)

Communiqué : Les autorités judiciaires passent outre l’avis des médecins et laissent se dégrader la santé de Biram

Le 25 août 2015, le récipiendaire du Prix 2013 de l’ONU pour les droits de l’Homme, BiramDahAbeid président de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), maintenu en prison depuis un an avec son adjoint, Brahim Bilal Ramdhan, était évacué vers l’hôpital régional d’Aleg (Sud de la Mauritanie). Le militant abolitionniste souffrait de douleurs atroces au dos. Soupçonnant une méchante hernie discale, le Médecin chef, Directeur de l’hôpital Mohamed Lemine qui ausculta le prisonnier, fit un rapport circonstancié et recommanda à l’administration pénitentiaire de soumettre le patient à des examens complémentaires dont, notamment, des scanners pour fixer le diagnostic et permettre la prescription d’un traitement adapté.

Jusqu’à aujourd’hui 05 octobre 2015, plus d’un mois après cette évacuation sanitaire et la recommandation du médecin, Biram Dah Abeid continue à souffrir de  son dos sans le moindre traitement ni examens complémentaires. L’administration judiciaire mauritanienne a passé outre l’avis du médecin et laisse l’état de santé du prisonnier d’opinion se dégrader à vue d’œil. Pire, pendant cette période, cette même administration a organisé une agression physique commise sur la personne de Biram de la part de l’un de ses supplétifs déguisé en visiteur de prisons 15 septembre 2015.

Devant cette volonté manifeste de laisser souffrir les prisonniers dont elle a la charge et face à cette cruauté caractérisée qui vient s’ajouter à la détention arbitraire, l’Initiative pour la  Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) :

tient les Autorités judiciaires mauritaniennes pour responsables de ce qui pourrait découler de ces agissements en termes de dégradation dans l’état de santé de ses dirigeants ;

lance un appel pressant aux organisations de la société civile, aux syndicats, aux partis politiques et aux institutions internationales pour qu’ils dénoncent cette non-assistance à personne en danger et violation manifeste des droits de l’Homme.


Nouakchott Le 05 octobre 2015                      La Commission de Communication       

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