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samedi 25 juillet 2015

L’étau se resserre autour la famille du ministre de l’éducation nationale Bâ Ousmane



L’étau se resserre autour   la famille  du ministre de l’éducation nationale Bâ Ousmane, de leur tendance Yaya Kane et scie. L’affaire qui a conduit le nommé Abdoullaye Barry alias Abdoullaye Bidia en prison est tellement  monstrueuse surtout indigne des familles soi-disant « maraboutiques, nobles » et j’en passe. Ces gens sont pires que la peste !



Abdoullaye Barry est à la fois chauffeur mais aussi actionnaire direct dans l’achat du véhicule à la hauteur de 600.000 UM cash soit  1800 euros. Il est l’homme clé dans cette petite affaire entre ressortissants du même village qui se sont associés pour prendre un véhicule de transport en prêt.



Son associé Brahim Sow alias Brahim poulo proche parent du ministre et de la femme de Yaya Kane occupait juste la place de convoyeur. Puisqu’ils ont loupé de vider la région  du Guidumakha des peulh en 1989 étant les cerveaux comploteurs des déportations et exécutions sommaires, ils ont recours aux vieilles méthodes héritées de Taya, c'est-à-dire dépouillement, rackette des citoyens.



 Un plan de couper l’herbe égoïstement sous les pieds d’une  autonomie au prix fort d’un sacrifice énorme par le dur labeur d’un homme qu’ils considèrent comme esclave qui fait le malin « Mathioudo Mourtii » se met en place en douce sous influence des bras-longs de Selibaby jusqu’à Nouakchott sous la direction Samba Yero Bâ le jassousse de la famille très craint par les populations dans la région puisqu’il sème la terreur.



C’est ainsi  Brahim Sow parent du ministre Bâ Ousmane avec l’assurance d’une protection de haut niveau harcèle, provoque son associé par des insultes humiliantes esclavagistes « sale esclave, Mathioudou déddado  bâtard d’esclave…», puis la scène tourne à la bagarre et Abdoullaye Barry obtient gain de cause physiquement sur son rival.





Brahim Sow se précipite vers la gendarmerie de Ould-Yengé, déclare avoir été battu par son chauffeur et réclame un dédommagement à la hauteur de 600.000UM,  montant qui correspond exactement à la  part de l’action dans l’achat du vehicule de celui qu’il considère grossièrement comme son « chauffeur -esclave» alors qu’il est actionnaire. Le plan consiste à exclure le petit esclave du projet tout en gelant sa part participative, le beurre et l’argent du beurre n’est ce pas du déjà vécu et vu sous l’ère de Taya ?



Les gendarmes convoquent ledit « chauffeur », après avoir écouté les deux parties, ils décident qu’Abdoulaye Barry doit se présenter chaque jour aux gendarmes avant de continuer son travail en attendant que son sort soit scellé par la hiérarchie.



L’affaire éclate au grand jour, le nommé Samba Yero Sow oncle du ministre Bâ Ousmane  met en action  ces bras-longs de Nouakchott à Selibaby, ils exigent le transfert du dossier à Selibaby capitale régionale  où ils occupent  toutes les voies hiérarchiques : Ministère et députation, un véritable arsenal du trafic d’influence haut niveau.





Ils mettent la pression sur le procureur de Selibaby pour exiger  qu’Abdoulaye Barry verse immédiatement les 600.000UM d’amende, à défaut qu’il soit déposé à la prison. M. Barry propose 100.000UM  pas plus, même ça il a fallu les supplices de sa famille pour en arriver à cette somme.   



Voila le dessous de toute l’affaire de Selkha qui repose à la fois sur  fond de la féodalité et d’extorsion de biens d’autrui comme au temps de Taya chef gangster qui a formé ces brigands politiques. Peut-on qualifier ces pratiques de nobles ? La noblesse se repose sur les bonnes œuvres, des bonnes actions humanitaires, la défense des diminues offensés où agressés non l’extorsion des biens d’autrui, la prostitution politique etc… 

Diko hanoune 

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