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dimanche 24 mai 2015

Il y a des Haalpoular hauts placés comme le colonel Dia Adama Oumar qui ont saboté le règlement du dossier « passif humanitaire »




Il y a des Haalpoular hauts placés comme le colonel Dia Adama Oumar qui ont saboté le règlement du dossier  « passif humanitaire » convenablement surtout judiciairement. Cet homme était le chef d’état-major particulier du général Mohamed Ould Abdel Aziz à la tête du redoutable BASEP chargé du dossier. Qu’a-t-il fait ? Il a divisé les victimes en les faisant signer des documents secrets qui stipulent que les victimes renoncent à poursuivre l’état mauritanien et les assassins de leurs proches.

Chers lecteurs ;
Je fus le premier surpris lorsque j’ai posé pieds en France de voir, d’entendre, d’écouter  dans des conférences les haratine sont traités comme des monstres bons à rien par des noirs Mauritaniens non comme des victimes d’un crime contre l’humanité qui dure depuis plusieurs siècles dont ils s’en foutaient royalement. Malgré que les haratine subissent des meurtres, viols, pédophilie, vente, déploration, razzia etc… depuis des siecles sous leurs yeux sans poussé un cri d’indignation, pire  ils compatissaient, comprenaient et soutiennent les bourreaux contre les haratine et certains sont allés qu’à dire haut et fort que cela n’est rien.

Les haratine sont accusés ici et là à tort des choses horribles,  ignobles à leur insu dont ils ignorent même l’origine ou l’existence  comme le conflit Sénégalo-mauritanien de 1989 qui opposait un éleveur peulh Mauritanien et un agriculteur soninké Sénégalais. A chaque fois qu’on veut salir un homme ou une femme d’ascendance haratine, on lui sort l’argument que se sont les haratine qui ont tués d’autres noirs pour le faire passer comme un potentiel criminel comme si les haratine étaient les seuls noirs reconnaissables dans le pays au moment des faits avec leurs bâtons ou fusils.

 Pire les accusations venaient des gens dont les familles ont servi l’état Mauritanien tout le temps en toute circonstance  dans tous ces projets macabres y compris la denégrification qui a commencé en réalité vers les années 1987. Moi-même qui vous parle et mon père, nous avons eu droit sur le site avomm d’être taxés gratuitement d’avoir tués des soninkés de mon village Gorilakhé dans le but de salir  le haratni « petit hardané expression péjorative » qui ose contredire leurs mensonges. Ils ont vite déchanté face au coriace haradané qui ne laisse pas passer des allégations gratuites.

Se sont les mêmes familles qui servaient de guides au pouvoir de Taya, qui servent aujourd’hui Aziz pour mener  la sale besogne  dont le chanteur Baaba Maal est parti  danser pour eux à Nouakchott sous le haut  patronage, parrainage du général putschiste Ould Abdel Aziz qui était lui-même responsable de la sécurité présidentielle. Voila pourquoi,  je trouve  indigne de la part d’un chanteur comme  Baaba Maal qui se veut porte drapeau de la culture haalpoular dans le monde qui se rend à Nouakchott pour faire danser des bourreaux pendant que des milliers de familles haalpoular restent sans sépultures de leurs proches ni ne sachant le pourquoi leurs proches ont été  tués, déportés. Soyons sérieux non ?

 Lorsque les négriers nègres au service de la terreur d’un génocide  ont compris que leur projet de denegrification a échoué sur l’intervention d’un officier haratine déserteur sur RFI au nom de Cheikh Fall et d’autres bien sûr, ils ont tout de suite proposés la loi d’amnistie des criminels au nom de la « réconciliation ». En réalité, c’est leur façon de se couvrir eux-mêmes en instrumentalisant les communautés les unes contre les autres  créant une tension ambiante entre nos communautés.

 Mais comment peut-on réconcilier un peuple déchiré par des injustices, des exécutions sommaires, des déportations, esclavage sans passer par la justice ? Toute la question est là.

Malheureusement se sont des haalpoular bien placés au haut rang qui bloquent le règlement du dossier  « passif humanitaire » tout en criant qu’ils sont victimes, qui sabotent le dossier, qui  vident  le dossier de sa substance,  pourquoi ils le font s’ils n’avaient rien à se reprocher ?

D’ailleurs à nos jours, je ne comprends toujours pas pourquoi  les victimes n’ont pas ester l’état Mauritanien devant les institutions internationales, sous régionales pour demander des comptes à l’état?

Pourquoi certains s’aventurent à montrer du doigt que les communautés non à  l’état Mauritanien  qui est pourtant premier garant responsable de la sécurité des personnes et biens ?

Diko hanoune

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