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mardi 17 mars 2015

Le pari risqué de Irabiha Mint Abdel Wedoud: Promesse d’enquêter sur le cas d'esclavage découvert chez Ehel Momma, famille d'une ministre en fonction



 Image : Abidine Merzough et Mohamed Bandiougou



Selon une source sure, Mm Irabiha Mint Abdel Wedoud, actuelle présidente de la Commission nationale des droits de l'homme (Cndh) en Mauritanie, aurait déclaré sa disponibilité à entreprendre toutes les démarches  requises par l’enquête sur les cas d'esclavage avérés que le mouvement de IRA lui soumettrait.


La déclaration a été faite le 11 Mars 2015, lors d'une causerie avec le coordinateur pour l'Europe de IRA Mauritanie, Mr Abidine Merzough, au Palais des nations à Genève en suisse, en présence de Madame. Yamar, Ambassadeur de la Mauritanie, son premier conseiller, Mr. Touré ainsi qu'un autre compatriote prénommé Sid’Ahmed ; ce dernier serait un étudiant mais accompagnait la délégation lors de la 28ème session du Conseil des droits de l'homme  du 2 au 27 mars 2015.


Le représentant du mouvement abolitionniste, en guise de défi et sans omettre de prendre l'assistance pour témoin, promit de lui remettre les éléments d’information dont il dispose sur un cas qu'il jugerait symboliquement révélateur de l’esclavage en Mauritanie. Entretemps, Mr. Merzough, après consultation avec le secrétaire général de leur Section IRA-Suisse, Mr. Mohamed Bandiougou, a transmis, par courriel, à la Présidente de la Cndh, le cas détaillé de Tarba Mint Mboirik, esclave de Ehel Ledham Ould Momma, parents  de la Ministre des Affaires sociales de l’Enfance et de la Famille, Madame Lemina Mint El Ghotob Ould Momma. Selon nos sources, la correspondance est assortie d’un délai de réaction, de deux semaines, de la part des pouvoirs publics.

De son côté, le coordinateur européen de IRA Mauritanie, s'est engagé à reconnaitre tout effort de la part de la Cndh qui produirait un résultat satisfaisant, selon le droit et l’intérêt des victimes.



Il a espéré également que la Cndh se réapproprie sa mission de soutien aux défenseurs des droits de l'homme et s'éloignerait, alors, de son zèle en faveur des pouvoirs du moment ; à ses yeux, une telle instance, perd sa crédibilité et se dégrade, quand elle se met au service d’une autorité politique en mal d'arguments, devant la pression internationale.




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