Inquiétudes sur les conditions de détentions arbitraires des militants des droits humains qui sont séquestrés

Inquiétudes sur les conditions de détentions arbitraires des militants des droits humains qui sont séquestrés en Mauritanie depuis le 11 novembre 2014.  Il y a eu de graves tortures, des privations de soins et interdiction de visites. Il se peut que le président Biram Dah Abeid et le président Djiby Sow soient détenus dans la même cellule, on est à la cherche des informations fiables pour vous tenir informer de leurs situations.

Nous avons appris que les  gardes à vues de nos camarades détenus à Rosso sont prolongées jusqu’au lundi prochain, cela veut dire qu’ils ne comparaitront pas aujourd’hui devant un juge malgré l’épuisement du délai légal.

D’autre part nous avons appris que le porte parole  IRA-Mauritanie, le Dr Saad LOULEYD qui est diabétique est tombé gravement malade par manque de soins, nous ne savions même dans quel endroit ou il est séquestré.

Nous avons aussi appris la grande militante  Marième CHEIKH est détenue au commissariat 2 du quartier Tevragh Zeina.

Nous avons appris aussi de sources très sûres que nos camarades suivants :  

-Brahim Bilal RAMGHANE, vice président de IRA-Mauritanie a été physiquement torturé, Il a été déshabillé par les forces de la police, bastonné et piétiné avec les rangers au commissariat de police Rosso avant d’être transféré vers la compagnie de la gendarmerie ou ils sont détenus.

-Dah BOUSHAB, président de la section Arafat (quartier de la périphérique de Nouakchott la capitale) a été physiquement torturé : Il a été déshabillé par les forces de la police vile de Rosso, bastonné trainé et piétiné avec les rangers dans le commissariat de police avant d’être emmené à la compagnie de gendarmerie.

-Khattri RAHEL, président du Comité de la Paix de IRA-Mauritanie, a été physiquement et violemment torturé : Il a été déshabillé par les forces de la police, bastonné trainé et piétiné avec les rangers dans le commissariat de police avant d’être emmené à la compagnie de gendarmerie.

Nous constatons la police procède aux mêmes méthodes barbares avant de remettre les détenus à la gendarmerie, par ailleurs nous attirons l’attention de l’opinion, internationale sur le cas du Dr Saad LOULEYD qui est privé de soins alors qu’il ne peut  pas se passer de son traitement diabétique. Les autorités refusent de communiquer son lieu de détention pour faire intervenir un médecin ou les services sanitaires.

Nous nous félicitons de l’élan de solidarité nationale, internationale et souhaitons que cet élan soit maintenu jusqu’à la libération de tous les détenus, nous avons aussi noté avec satisfaction la réaction de certains partis et organisations de la société civile.

IRA-Mauritanie