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jeudi 23 octobre 2014

Réaction à un article intitulé : « Lettre ouverte à son Excellence monsieur Birame Ould Abeid »

Réaction à un article intitulé : « Lettre ouverte à son Excellence monsieur Birame Ould Abeid »
Le Calame - J’ai lu par hasard une production intitulée : « Lettre ouverte à son Excellence monsieur Birame Ould Dah Abeid » mise en ligne sur le respectable portail de Cridem le 21 octobre 2014 à 21 heures précises. Le document est signé d’un certain Dodou Elimane Diabira.

Le président de l’initiative de résurgence abolitionniste est traité de tout. Mais le propos ici n’est pas de le défendre puisque je n’ai aucune raison de le faire d’abord et puisque Birame Ould Dah n’en a pas besoin ensuite. Sa verve et sa maîtrise du verbe le prédisposent à faire face à tous les affronts verbaux de toute provenance.

Seulement, j’ai été obligé de réagir malgré que ce ne soit pas dans mon habitude de le faire à l’article de ce «brillant intellectuel » Soninké dont le nom de famille Diabira prouve en plus de sa « vaste culture » qu’il est aussi de l’aristocratie traditionnelle de cette respectable communauté nationale.

Toute chose qui explique éloquemment toute cette campagne de dénigrement systématique de Birame et à travers lui de la communauté H’ratin dans son ensemble. Je ne serai pas long.

Juste une ou deux remarques qui me semblent nécessaires de faire au «brillant plumitif ». Je partage totalement son avis que quiconque n’a le droit de blasphémer les mémoires des ancêtres. Mais aussi qu’il sache qu’il est peu décent d’interdire un comportement et de le faire.

Quand Diabira se permet de dire de sang froid que l’attitude de Birame ternit l’image du H ‘ratin connu pour sa brutalité et sa sauvagerie, c’est tout simplement déconcertant. Ces propos sont non seulement mensongers, graves mais aussi indignes et peu constructifs.

Ensuite quand Diabira prétend que les esclaves extraits de l’abominable crime d’esclavage retournent chez leurs anciens maîtres parce que Birame n’a pas pu remplacer leur servitude par un travail digne. C’est aussi totalement faux.

Les nombreux cas d’esclaves libérés par les organisations de lutte contre l’esclavage comme SOS Esclaves et qui se sont complètement intégrés démentissent formellement cette déclaration fantaisiste.

Aussi, voudrais-je rappeler à Diabira que ce n’est pas à Birame de créer les conditions d’insertion de ces victimes si tant est comme on le fanfaronne partout la lutte contre l’esclavage et ses séquelles est un choix et une orientation officielle des autorités nationales.

Sneiba El Kory. 

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