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dimanche 28 septembre 2014

Le Front des Partisans pour la Collaboration (F.p.c.)


Le Système Bîdhân en Mauritanie demeurera toujours dans sa logique de destruction du combat que mènent les Noirs de Mauritanie (Bamana, Fulɓe, H’râtîn, Sooninko et Wolof) pour le partage de la citoyenneté, pour le Vivre ensemble dans la dignité humaine entre toutes les Mauritaniennes et tous les Mauritaniens, quelles que soient leurs identités « raciales » et socio-culturelles.

Dès sa mise en place en 1958-1960 le futur Système Bîdhân avait commencé à construire en 1960-1961, avec le soutien idéologique ferme et absolu de l’Administration coloniale française, au sein des Communautés nationales des Noirs du pays son corps politique de collaborateurs. Un corps qu’il réussit toujours à entretenir et à alimenter par la corruption politique et sociale pour garantir sa survie. Sans ce corps socio-politique collaborateur que deviendrait le Système Bîdhân en Mauritanie ? Une Mauritanie arabo-bîdhânisée et raciste anti-Noirs.
Il reste toujours dans sa logique idéologique et politique depuis cette époque.
Il a réussi à détruire la génération du « Manifeste des 19 » après les conflits raciaux et ethnique de février-avril 1966.
Depuis juin 1986, il cherche à détruire par la violence physique et par la violence socio-politique notre mouvement, « Les Forces de libération des Africains de Mauritanie » (F.l.A.M.), qui avait surgi de l’espace socio-politique de la Mauritanie en diffusant en avril 1986, au niveau national et en juin 1986, au niveau international, un document d’évaluation sur la situation politique et sociale du pays, et qui est intitulé : «Le manifeste du negro-mauritanien opprimé. Février 1966-Avril 1986. "De la guerre civile à la lutte de libération nationale ».
Notre mouvement, celui de nos martyrs. Tafsiiru JIGGO me disait, pendant nos moments de conversation complice dans la discrétion, le lundi 26 septembre 1988 vers 18h, deux jours avant son décès à la prison de Waalataa, en Pulaar ou Fulfulde : mami maay komi juulɗo, komi Fuutaŋke, komi F.l.A.M. : «quelle que soit la situation je mourrai musulman, je mourrai Fuutaŋnke, je mourrai membre des F.l.A.M.».
Le sigle F.l.A.M. est aujourd’hui, pour nous Noirs de Mauritanie, en dehors des membres du corps socio-politique pétainiste, un slogan qui est synonyme de «Combat des Noirs de Mauritanie pour la dignité humaine».
La première génération de Pétainistes [du nom du maréchal Philippe Pétain (1856-1951), militaire et chef de l’Etat français de 1940 à 1944. L’Etat français dirigé par le maréchal Philippe Pétain collabora avec l’occupation de la France par le régime nazi] démissionna des F.l.a.M. dans le courant du premier jugement du 11 septembre 1986, en plein tribunal. Pour justifier leur démission, ils qualifièrent notre mouvement d’extrémiste. Ils disaient qu’à leur libération, ils créeraient un autre mouvement politique qui n’aurait rien de semblable avec les F.l.a.M. qu’ils diabolisaient : « Nous, nous sommes très connus en Mauritanie et au Sénégal. Notre mouvement aura un succès rapide grâce à cette notoriété » disaient-ils avec vergogne. Nous leur répondions avec un grand mépris que nous n’étions pas impliqués dans la vie politique en Mauritanie pour être connus. Nous combattions pour notre dignité humaine et sociale, pour nos absolus droits à la citoyenneté. Une maladie sociétale : yiiɗde tineede. Min minaagal (le complexe d’affirmation identitaire social) qui envahissait beaucoup ce genre de personnes. Certains finirent même par adhérer aux partis du Système Bîdhân dont le P.r.d.s. de Wul TAYA qui fut, il faut le rappeler, le maître militaire et administratif de Mohammed Wul Abdel Aziz. Un nomadisme politique qui montre qu’il ne faut jamais avoir confiance en ce genre d’individus qui est bourré de complexe d’affirmation.
Le mouvement sortit de cette agression physique et socio-politique très renforcé grâce à un militantisme patriotique de nos jeunes qui, malgré les souffrances physiques et morales, portèrent sur leurs têtes le mouvement fortement agressé par le Système Bîdhân dont les idéologues assimilent depuis les années 60 la Mauritanie à la Palestine. Des idéologues qui appellent notre pays « La seconde Palestine ». Ils assimilent les Noirs à des juifs qu’ils extermineront un jour comme le Nazisme avait exterminé des juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale en forte collaboration avec le nationalisme arabo-musulman. Une logique irrationnelle. Les Sémites Arabes et leurs Nègres de service comme celles et ceux du l’Union des forces du progrès (U.f.p./M.n.d.) disent qu’il faut chasser les sémites juifs de ce qu’ils appellent la Palestine. Et les Sémites Arabes, leurs prétendus ancêtres qui envahirent le continent africain en commençant par l’Egypte en 640 ap. JC avec ‘Amr Ibn al-Âç sous le khalifat de Umar Ibn al-Khattâb (632-644) dans le cadre de leur logique impérialisme islamique ? Donc les autochtones de ce continent peuvent s’installer dans la même logique et exiger que les Arabes aussi quittent leur continent pour rejoindre la région de leurs supposés ancêtres ?
Les Forces de libération des Africains de Mauritanie n’ont jamais été et ne seront jamais dans cette logique irrationnelle.
Relisons l’appel du « Manifeste du Négro-Mauritanien……….. » (Le vrai qui a été distribué sur le champ international et qui n’a rien à voir avec celui déformé par le Système Bîdhân, soutenu à l’époque par le M.n.d. qui avait fait courir le bruit que le document aurait été écrit depuis le Canada par le Mossad (le service de renseignement israélien) :
« L'avenir de la Communauté Noire en Mauritanie dépendra de la solution qu'elle donnera elle-même à cette situation. Elle ne devra compter que sur sa propre volonté de mettre fin à l'oppression du Système Beydane. Nous pensons que la clef du problème pour les Noirs et pour l'avenir de la Mauritanie toute entière réside fondamentalement dans la destruction du Système Beydane et de l'instauration d'un système politique juste, égalitaire auquel s'identifieront toutes les composantes actuelles du pays.
Pour cela, il faudrait que tous les véritables nationalistes mauritaniens (Noirs et Arabo-berbères), épris de paix, de justice et soucieux de voir instaurer une Unité Nationale véritable, acceptent de s'unir afin que tous ensembles combattent pour la suppression de ce système raciste, chauvin, aussi pernicieux que l'Apartheid.
Car cela est possible. Il faudrait que le Négro-mauritanien comprenne qu'il ne doit pas s'insurger contre le Beydane en soi, mais contre l'appareil d'Etat arabo-berbère raciste et oppresseur, afin que Blancs et Noirs puissent enfin dialoguer à égalité, se battre ensemble pour des lendemains plus certains.
Que le chauvinisme et l'hégémonie du monde arabe ne viennent pas aggraver nos contradictions, en épaulant une communauté raciale, la leur, contre une autre (les Noirs). Si tous les Mauritaniens sont musulmans, ils ne sont pas tous arabes, autant que les Kabyles, les Perses, les Turcs ou les Kurdes.
Les problèmes mauritaniens doivent être posés par des Mauritaniens, discutés entre Mauritaniens et solutionnés par les Mauritaniens eux-mêmes. Notre amour pour ce pays nous commande à inviter toutes nos nationalités à un dialogue des races et des cultures, dans lequel nous nous dirons la Vérité pour guérir nos maux.
Il faut que nous traduisions dans la réalité nos appels au Salut National et au Redressement de notre pays, au lieu de dépenser toutes nos ressources et toutes nos potentialités humaines dans des querelles raciales et culturelles dont les principaux bénéficiaires ne seraient certainement pas les Mauritaniens.
Avril 1986 » (page 46)
Les Arabo-Berbères de Mauritanie (Bîdhân comme Noirs) sont des Africains comme les Bamana, les Fulɓe, les Sooninko et les Wolof.
Comme disait Mao Tsé-Toung : « Le combat est comme un train qui roule pour l’éternité. A chaque gare il y a des voyageurs qui descendent et d’autres qui montent»
En 2005-2006, le Système Bîdhân relança une nouvelle attaque, cette fois-ci seulement socio-politique (il a repris la stratégie de Mokhtar Wul DADDAH – caresser nos têtes pour nous endormir pendant qu’il cultive son champs d’arabisation et de bîdhânisation, tout en consolidant un esclavage adapté à un environnemental mondial), en faisant sortir de notre mouvement une seconde génération de renégats pour l’intégrer dans son corps socio-politique pétainiste. Une seconde génération qui est aujourd’hui très impliquée dans le Système Bîdhân en lui donnant l’opportunité de s’afficher dans une légalité internationale.
Comme disait Mao Tsé-Toung : « Le combat est comme un train qui roule pour l’éternité. A chaque gare il y a des voyageurs qui descendent et d’autres qui montent ». Notre mouvement est sorti encore renforcé, malgré le départ de ce groupe de renégats. 

A la date du 29-30 août 2014, le Système Bîdhân a relancé encore une nouvelle attaque, encore exclusivement socio-politique. La troisième génération de renégats qui vient de s’installer dans son champ politique de collaboration avec son nouveau mouvement politique : Forces progressistes pour le changement. (F.p.c.).
Non, ce parti porte plutôt ce nom qui correspond à sa réalité politique et sociale : Front des Partisans pour la Collaboration (F.p.c.). Des Pétainistes. 

Pour renforcer cette stratégie de destruction socio-politique, le président de ce nouveau mouvement pétainiste, Sammba CAAM, a affirmé que les F.l.A.M. est un mouvement bourré de tooke (mot en Pulaar ou Fulfulde qui signifie virus) (Propos ignoble tenu pendant l’émission en Pulaar ou Fulfulde «Kaalden Goonga» ou «Disons-nous la vérité» du journaliste M. Mammadu Demmba SIH. Jeudi 11 septembre 2014 sur les ondes de la radio privée Mauritanid 100.5). C’est la raison pour laquelle il s’est engagé de détruire ce virus pour aider à sauvegarder le Système Bîdhân et ses objectifs chauvins et racistes anti-Noirs. 

Oui, les «Forces de libération des Africains de Mauritanie» est le virus politique Ebola qui tuera, qui détruira un jour le Système Bîdhân. Sikke alaa (Il n’y a pas de doute là-dessus, en Pulaar ou Fulfulde)
Comme disait Mao Tsé-Toung : « Le combat est comme un train qui roule pour l’éternité. A chaque gare il y a des voyageurs qui descendent et d’autres qui montent ». 

Notre mouvement sortira toujours renforcé et bien reconstruit, malgré le départ encore organisé de cette troisième génération de renégats et Pétainistes installée elle-aussi dans une logique de complicité politique avec le Système Bîdhân dont les objectifs sont toujours de détruire toute volonté citoyenne radicale, toute volonté politique radicale contre l’hégémonisme, le chauvinisme et le racisme anti-Noirs des Arabo-berbères, et au bénéfice d’une citoyenneté intégrale mauritanienne à composante biraciale et multiculturelle.
Les armes et la force ne sont pas le seul facteur important. Les principaux moteurs de notre victoire de demain seront la foi en la dignité humaine, la détermination et la persévérance.

Comme on dit en Pulaar ou Fulfulde : « Hare koko jokki haa poolgu ndimaangu Moritaninaaɓe yiiɗɓe wuurdude e dow jam e kisal e teddungal» (le combat continuera jusqu’à la victoire de la dignité humaine, jusqu’à la victoire de la citoyenneté pour toutes les Mauritaniennes et tous les Mauritaniens qui sont dans le principe fondamental du vivre ensemble dans le respect de la dignité humaine).



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