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mardi 12 août 2014

Pour qu’il y ait un changement, il faut accepter des bouleversements d’ordre social, politique et économique.



Pour qu’il y ait un changement, il faut accepter des bouleversements d’ordre social, politique et économique. Mai 1968 en France et la révolution française  vous parlent en tant qu’ex-colonie Française ?

Que Houleye Thiam se rassure son plaidoyer n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. L’unité sans avoir les mêmes objectifs serait elle possible Houleye Thiam? A mon avis, c’est pratiquement mission impossible. Euh oui l’unité doit se baser sur des choses justes et équitables entre nous d’abord les victimes. Comment peut on être unis pendant que certains soi-disant leaders de mouvements noirs traitent d’autres de tous les noms d’oiseaux parce que ces derniers désapprouvent la féodalité noire dans nos villes et villages sur laquelle les pouvoirs oppresseurs successifs des maures s’appuient pour humilier l’homme noir dans l’ensemble du pays? Avant de parler l’unité, il faudra la construire d’abord, chose qui n’a jamais été faite depuis en 1966. Chacune des communautés noires se  cantonnent sur une lutte communautaire, ils  ne se gênent pas à faire du marchandage des causes à des fins personnelles etc… Unissons-nous mais dès qu’on parle des terres irrigables source de vie et revenu dans le Fouta et le Guidumakha, les choses se compliquent pourquoi ? C’est également la même chose quand on parle de l’imamat de la ville ou du village,  du chef de village voir même les élections parce que certains prétendent hériter le savoir et la science sans apprendre depuis des générations. Comment peut-on comprendre cette attitude des pouvoirs oppresseurs maures qui ont comme alliés « naturels » si j’ose dire les féodaux nègres de nos villes et villages depuis l’indépendance à nos jours s’il n’y avait pas une complicité quelconque? J’ai toujours dit que la plupart de nos problèmes viennent de ces soi-disant intellos noirs qui jouent double jeu. Oui l’unité n’a jamais existé entre les noirs parce que nous sommes plus égoïstes que combattants à vrai à dire.

A méditer pour l’avenir les propos d’Éric Williams définit les deux systèmes ainsi qu'il suit : « L'esclavage n'est pas le fruit du racisme. C'est plutôt le racisme qui fut la conséquence de l'esclavage. »


Unité : « Caractère de ce qui est un, unique : L'unité et la pluralité. Caractère de ce qui est considéré comme formant un tout dont les diverses parties concourent à constituer un ensemble indivisible :

L'unité du moi :
Caractère de ce qui est commun à plusieurs, qui est identique pour plusieurs personnes : L'unité de pensée. Unité de vue. »

Diko hanoune 

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