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samedi 15 juin 2013

Les Vidéos de la Rencontre-Débat à l'Assemblée Nationale 12 juin 2013.




(Organisée par IRA-France sous le haut patronage Jean-François MANCEL, Député de l'Oise, Conseiller Général)



Thème: L'esclavage en Mauritanie

Lieu: Assemblée Nationale, Salon Mars III, 101, rue de l'Université (Rez-de-chaussée), 75007 Paris. Date: Mercredi 12 juin 2013 de 16:00 à 19:00


Vidéo : Introduction du député de l'Oise (Nord de la France), Jean-François Mancel.




Présentation de la rencontre-débat

 Vidéo : Documentaire présenté : Esclavage, l'action de Biram Dah Abeid et IRA-Mauritanie Lien :






Après quatre abolitions (1905, 1960 , 1981 et 2003), une loi parlementaire le criminalisant (2007) et une loi institutionnelle (2012) le qualifiant de crime contre l'humanité, l'esclavage vient d'être l'objet de la création, en Conseil des Ministres (mars 2013), d'une "Agence Nationale" pour l'éradication de ses "séquelles" en Mauritanie.



Video: Discours  Biram Dah Ould Abeid, lien: http://www.youtube.com/watch?v=PeP6kAyC294



Depuis plusieurs décennies, des courants d'émancipation sillonnent la communauté des Hratine (esclaves, descendants d'esclaves et anciens esclaves de Mauritanie) en cristallisant de façon continue une identité qui a du mal à se détacher des deux grands ensembles culturellement dominant en Mauritanie à savoir les Maures (arabo-berbères) auxquels ils sont liés par assimilation et les Négro-africains ( Halpular, Wolof et Soninké) avec lesquels ils partagent les origines.



Vidéo : Présentation de Mohamde Baba et lecture du message des militants IRA-France par Mohamed Amou




Ces courants prirent la forme de mouvements d'opinion (Elhor, "le libre"), de partis politiques (Action pour le Changement, AC et l'Alliance Populaire et Progressiste, APP) ou d'ONG de défense des droits de l'Homme (SOS-Esclaves). Ils aboutirent à l'injection dans le corps de l'Administration et de l'Etat d'une dose importante de cadres issus de la communauté hratine exerçant une réelle modification des mentalités au sein de la société mauritanienne. L'apogée de cette évolution pourrait être situé en août 2007 avec l'adoption de la Loi 008/2007 criminalisant l'esclavage par une Assemblée Nationale dont le "perchoir" était occupé par Messaoud Ould Boulkheir, figure emblématique d'Elhor. Un autre marqueur significatif de cette évolution est la candidature (2009) à la présidence de la République du même Ould Boulkheir soutenue par une large coalition de partis regroupant l'essentiel du personnel politique du pays.



Vidéo : Monsieur Martin Schulthes, responsable de la programmation auprès de l'Organisation des Peuples et Nations Non représentés (UNPO) où a été abordé l'épineuse question du "Travail servile et droits syndicaux". Lien : http://www.youtube.com/watch?v=e5SQLeQobGA&feature=youtu.be



Pourtant, en 2013, la carte de la pauvreté en Mauritanie recoupe intimement la géographie des villages hratine (Adwaba) et les bidonvilles essentiellement peuplés de ressortissants de cette communauté. L'analphabétisme et l'échec scolaire y sont à leur maximum.



Vidéo : Allocution Monsieur Ulrich Delius, Vice-directeur exécutif et Directeur du bureau Afrique de l’Association pour les Peuples Menacés,






Depuis quatre ans, de nouvelles formes de lutte contre l'esclavage ont fait leur apparition en Mauritanie. Des pans entiers de la communauté hratine ont décidé de prendre leur destin en main et de ne plus compter sur le "temps et les programmes de lutte contre la pauvreté" pour sortir de la misère sociale économique et morale. Ce fut le crédo de l'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste en Mauritanie, IRA créée en octobre 2008.

Vidéo : Intervention Maitre Norbert TRUCAUD avocat de LECRAN,





Face à face tendu entre Diko Hanoune et le premier conseiller culturel qui représentait l’ambassadeur de la république islamique de Mauritanie à paris.




Bonne lecture.

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