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mardi 23 avril 2013

Le président ne nous écoute pas !



Après les belles promesses de ce "président des pauvres», après ses différentes sorties médiatisées, après ses belles paroles concernant la situation économique et alimentaires, on doit se résoudre à l’évidence: rien ne va plus en Mauritanie et c'est justifié. L’insécurité atteint un chiffre considérable et les mauritaniens souffrent du pouvoir en place.
A la grande surprise, Aziz nous propose une année qui commence très mal.
Il ne faut pas s'étonner que le peuple exprime sa colère, tout ce qui lui reste finalement ! ces derniers jours marquent la fin d'une longue patience : le peuple en a marre, nous ne sommes plus prêt à continuer avec un homme qui ne se soucie pas de notre quotidien. Notre colère est tranchante, monsieur Aziz. Il suffit de regarder les rues de la capitale, vous verrez une jeunesse déterminée, une jeunesse motivée dans le seul but de dénoncer le désordre. General, au lieu de calmer les esprits avant même de tenter un dialogue entre le pouvoir, l’opposition et le "peuple», vous avez décidé de bâtir une Mauritanie à part entière basée sur l’injustice, l’insécurité et le racisme...vous avez instauré une Mauritanie dans laquelle le Mauritanien cherche aujourd’hui sa Mauritanité.
En ce moment même, nous estimons que vous ne vous occupez plus de votre rôle de médiateur, un sentiment qui se lit sur tous les visages. General, permettez moi de vous dire que plus personne ne croit en vos capacités à diriger ce riche et vaste pays. A l'heure actuelle, on ne parle plus de lacune intellectuelle en Mauritanie mais de gestion abusive de nos neurones. Ce n’est pas le peuple qui met à feu et à sang l'intérêt qui lie tous les mauritanien, mais bien au contraire. Acceptez vos erreurs et corrigez-les pour l'amour de Dieu.
La plupart de vos amis ont déjà fui le maximum de responsabilités qui leur incombe pour vous laisser seul, une manière de vous dire que les vrais amis ne se quittent jamais. S’il y'a encore des mauritaniens qui ont envie d'avoir un président comme vous, des mauritaniens qui ont encore envie d'une Mauritanie où blancs et noirs ne se croisent que par condamnation, alors qu'ils se fassent plaisir, ça ne changera rien à la détermination de notre jeunesse. Nous sommes engagés pour une Mauritanie unie et nous sommes prêt à la révolte parce que nous sommes privés d'une grande partie de nos rêves: notre liberté !
Général, tout ceci devrait vous inciter à vous poser des questions qui pourraient faire de vous le président de la réconciliation nationale, le sauveur d'un pays au bord de l'explosion.
Mais le « président Aziz », en crise d’autocritique, ne voit pas les vrais problèmes.

Thale's Ndiaye via Facebook

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