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mardi 16 avril 2013

Guidimakha/Kollé Mukke de Diaguilly : un problème toujours sans solution

Au Guidimakha, jamais, il ne passe un jour sans que ne soit posé un problème lié au foncier opposant soit hommes d’affaires et pauvres ou nobles et anciens esclaves.

Comme c'est le cas de Diaguily, un village soninké de la commune de Gouraye où presque la quasi-totalité des réalisations est de l’émigration. Les difficultés que vivent les populations de cette localité et qui pouvaient trouver solutions n' était l'influence des politiques et des cadres opposent nobles, féodaux et anciens esclaves.

Les anciens esclaves de ce village sont à couteaux tirés avec les féodaux suite à l’interdiction de ces derniers d’exploiter le périmètre du village dont ils sont membres actifs depuis sa création. .

Pour mémoire, c’est suite à demande de la S O NA D E R de Gouraye que le périmètre en question a été aménagé et au cours une réunion tenue à l’occasion chez le chef du village, les propriétaires terriens de la zone avaient renoncé à leurs propriétés au profit du village. Ainsi une superficie de 34,9 hectares a été aménagée. Dans ce contexte donc est née la coopérative dénommée Khollé Mukhé avec son statut constitué en 94) .

Agrée sous le numéro 571/MDRE en date du 18/7/98 , cette organisation paysanne comptait deux cent dix (210) membres avant de voir le nombre des ses adhérents diminuer pour ne compter que quarante sept (47) personnes en 2007 pour des raisons financières (Cotisations, achat d’engrais et autres).

Des difficultés commencèrent pour les membres de la coopérative Khollé Mukhé en 2007 lors qu’un groupe des féodaux soutenu par des politiques et des cadres partisans a demandé aux membres de cette dernière de céder les terres déjà données à la S O NAD ER.

Selon les observateurs, l’adhésion d’un groupe de personnes qui s’était fait remarqué lors que les anciens esclaves étaient à couteaux tirés avec les féodaux au niveau du village et en France , le refus de certains anciens esclaves de suivre politiquement certains politiciens du village et la jalousie née de l’octroi d’un financement américain sont à l’origine de revendications des féodaux, qui ne pouvaient plus supporter que les dit esclaves s’auto suffire surtout qu’ils ne se soumettaient plus.

La quittance numéro 01086960 payée au trésor public pour les besoins d’un soit transmis du wali du Guidimakha au Ministre des finances pour régularisation foncière à la date du 28/10/2001(vérifiable à la trésorerie du Guidimakha), un agrément de la coopérative et d\'autres dossiers (vérifiables également au M D R E et à la Présidence de la République) avaient suffit pour convaincre des bailleurs à l 'image de l’ S A I D qui a accepté de mettre une enveloppe financière à la disposition de cette organisation paysanne dont l’essentiel des membres sont considérés comme étant des venants et ou d’esclaves qui n’ont droit à rien

A ces dossiers s’ajoute un procès verbal numéro17 du 09/01/2002 de la commission habilitée à donner avis au Ministre des finances et au conseil des Ministres pour attribution des concessions rurales et les jugements de la chambre civile du tribunal régionale de Sélibaby, puis de Kiffa et de la cour suprême de justice qui n\'ont pas suffirent aux membres de Khollé Mukhé pour travailler pour une autosuffisance alimentaire pendant que nos gouvernants parlent de lutte contre la pauvreté et de séquelles de l’esclavage.

Contraints à chaque fois d’arrêter leurs travaux de cultures sous pluies, de rizicultures , de cultures maraîchères et fruitières ou trouvant leurs matériels de travail gâtés (le cas de la moto pompe enlevée en 2011, la pièce qui servait de magasin démolie il y a moins d’un mois de cela) sans ni l’administration ni la justice ne prennent au sérieux le problème font que la tension monte à Diaguly entre féodaux et anciens esclaves. Le refus d’appliquer ou d’exécution des jugements rendus sur l’affaire poussent à s’interroger sur le rôle d’administrateurs et /ou des magistrats qui hésitent à prendre des décisions surtout quand il s’agit des cas liés à l’esclave?

En attendant de trouver d’éléments de réponse, il faut le souligner que les anciens esclaves, membres de la coopérative Kollé Mukke exigent l’exécution et l’application des jugements concernant leur organisation tout en sachant qu’il ya un règlement et un statut. Manière de refuser de faire adhérer des personnes qui ni de prêt ni de loin n’ont à voir avec kollé Mukke. Pendant qu’on soutient la création d’une agence d’insertion et de lutte contre les séquelles de l’esclavage,à Diaguily,les féodaux font leur justice au vu et au su de tout le monde.

Ba Amadou Bocar/Gaynaako
Cp/Guidimakha

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