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dimanche 3 février 2013

Mauritanie : Mandat d’arrêt contre Maouya Ould Sid’Ahmed Taya.

Les opprimés sont toujours handicapés par ceux d’entre eux qui trahissent leur propre race, c’est-à-dire par les hommes de peu de foi, et tous ceux qui se laissent corrompre et acceptent de vendre les droits de leurs propres frères face à un gouvernement avec ces pouvoirs et caisse remplies, préférant se montrer agressif et parfois généreux avec quelques dirigeants ou membres de nos mouvements, plutôt que satisfaire les revendications de tout

Mauritanie : Mandat d’arrêt contre Maouya Ould Sid’Ahmed Taya.
En se référant aux raisons des mandats d’arrêt lancés contre tant de criminels de part le monde, le négro-mauritanien lambda, se posera instinctivement des questions :
Pourquoi toujours pas un mandat d’arrêt contre Maouya Ould Sid’Ahmed Taya et sa bande, Ely ould Mouhamed Vall ,Mouhamed Ould Abdel Aziz et autres ?

Pourquoi pas contre les donneurs d’ordres, les exécuteurs et les complices pour les assassinats, les tortures notamment lors de l’évènement déguisé de 1989 ?

Pourquoi pas contre les criminels de la sombre et horrible période 1990-1991 au sein de l’armée et aussi ailleurs ?

Dés lors, il serait injuste et irresponsable, pour répondre de justifier cela par les humilités qui couvrent ce derniers ou de la lenteur et complexité d’une déposition de plainte à la cours internationale ou autres.
Au juste on sait tous, que rien de tout cela ne semble être une digue à cette procédure. Par contre, il est aujourd’hui le prétexte de certains pour dissimuler la regrettable situation et le comportement de certains militants traitres.

Depuis le départ déguisé de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya, une centaine de dialogues inter-Mauritaniens, de tables-rondes et autres négociations politiques a été organisée aussi bien à Nouakchott, qu’à l’intérieur du pays. Bien que toutes ces rencontres aient débouchées sur des accords, la Mauritanie reste plongée dans une crise politico-raciale sans fin et croupis plus que jamais sous le joug de la dictature d’un clan raciste. Tout semble indiquer que ces dialogues n’ont servi qu’à redonner des bouffées d’oxygène à ce clan dictateur, à chaque fois qu’elle se trouvait au bord de l’asphyxie. Pour preuve, le dernier accord en date, l’Accord avec une partie des veuves et rescapés militaires, n’a servi qu’a diviser et casser la dynamique populaire qui s’était enclenchée contre l’impunité, l’inégalité et le racisme après ces mascarades ayant entraîné, entre 1000 et 2000 morts Négro-mauritaniens.

Ndeysaan ! Pire, certains sycophantes se servent de ces accords pour trahir tout un peuple tyrannisé et profiter toute honte bue, des promesses présidentielles! Les opprimés sont toujours handicapés par ceux d’entre eux qui trahissent leur propre race, c’est-à-dire par les hommes de peu de foi (nègres de services), et tous ceux qui se laissent corrompre et acceptent de vendre les droits de leurs propres frères face à un gouvernement avec ces pouvoirs et caisse remplies, préférant se montrer agressif et parfois généreux avec quelques dirigeants ou membres de nos mouvements, plutôt que satisfaire les revendications de tout un peuple. Et c’est ce phénomène qui est à l’origine de tout retard ou blocage à tout procédure ou jugement en Mauritanie.
Si l’homme qui met en difficulté son pays est un traître, celui qui brade les droits de sa race n’est pas autre chose.

Mbiimi :Tant que nous ne serons pas établis en tant que frères et peuple opprimé, et que nous n’aurons pas fait comprendre à ceux qui se sont placés aux têtes de mouvements que nous sommes mécontents et dégoûtés, nous serons incapables de sortir du marécage de la dégradation et de nous élever vers la liberté, la prospérité et la justice, cependant que les bourreaux continuent de mener leurs belles vies.


Sarr Abdallahi
Dit Demba Sarr 


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