Translate

vendredi 6 juillet 2012

NOUS TENONS, MORDICUS, A POURSUIVRE LA PROCÉDURE JUDICIAIRE




Attendu qu’un conflit d’ordre juridique nous oppose à nos anciens camarades,

Attendu que ce conflit nous a été imposé contrairement à ce que dit notre camarade dans sa déclaration de désistement,

Attendu que nous avons pris acte de la décision de désistement de notre camarade qui dit abandonner l’utilisation des sigles notre association ocvidh,

Attendu qu’après cette décision de désistement, notre camarade a décidé de créer un autre site et Ceci en pleine procédure judiciaire sans qu’on ne sache les véritables raisons,

Et soumis aux appréciations à la lumière de toutes les  tentatives de réconciliation restées vaines, il nous revient d’en tirer les observations  suivantes ;

Quand on veut transformer la réalité  en la torpillant et surtout en essayant de jouer sur la corde  sensible de la collectivité pour se  faire passer pour une victime, on manquera toujours de sérieux car la manipulation est vite détectée! C’est pourquoi nous avons décidé de réagir sans chercher à polémiquer.

« Après des mois de recherche de solutions, face au refus de dialogue, l’assemblée générale souveraine avait décidé, en sa séance extraordinaire du 29 octobre 2009, de les radier dans les formes prévues par nos textes » dira notre camarade. Mais, de  qui se moque –t-il ?

« Des mois de recherche de solutions » avec qui ? C’est une OFFENSE à l’honneur de toutes ces bonnes volontés qui ont tenté de trouver une solution  pacifique et fraternelle au conflit qui nous opposait. Au lieu de répondre à leur appel, vous avez préféré fouler leur Honneur sous vos pieds. Ces frères et sœurs conciliateurs  de bonne volonté se reconnaitront  ici (nous avons les rapports écrits de tous ceux-celles qui ont mis leurs occupations personnelles et familiales entre parenthèses pour trouver une solution au conflit) Ils ne nous contrediront pas, je dirai même jamais ! Ils sont vivants et  sont témoins de notre flexibilité à être disponibles là où on nous a convoqués.

Dieu seul sait combien ces braves hommes et femmes ont gaspillé comme  temps et argent pour trouver une solution.

Ce qui est difficile à supporter c’est l’approche comparative selon laquelle « ils jugèrent bon de nous assigner en justice, ce au moment où des procédures sont en cours contre Maaouya ! » C’est cynique voire insultant de la mémoire collective de victimes que nous sommes ! La comparaison est franchement blessante et n’a pas sa place ici !

Quant aux menaces de poursuites judiciaires, elles émanaient d’abord de notre camarade comme en témoigne le courrier envoyé à notre président DIAGANA Mamadou Youssouf par un « avocat » plus habitué aux foyers des immigrés qu’aux salles d’audience des tribunaux (il se reconnaitra) et compagnon de notre camarade. Le jour viendra où nous rendrons public ce courrier et le laisserons à l’appréciation de chacun et de chacune. Ce courrier, s’il faut l’appeler ainsi, brille par deux caractéristiques : incohérence et  opacité des idées. Pour sa compréhension, il fallait suivre des cours ésotériques.

Quant aux soutiens depuis le début du conflit, nous en avons eu des centaines provenant des poids lourds politiques et associatifs  et de la société civile sans compter l'ensemble de nos adhérents et sympathisants et comme la tradition judiciaire le veut, la procédure continue et nous tairons les noms de ces personnes pour respecter le secret de l'instruction et la protection des témoins.


Et c’est suite à cette menace farfelue,  qui n’avait d’autres ambitions que de nous intimider, que nous avons décidé de porter plainte et nous l’avons fait par le canal de notre avocat.

« Le Bureau Exécutif, à travers diverses séances, est parvenu à la conclusion que le moment était venu de donner un coup d'arrêt à la procédure » ajouta notre camarade.

De mémoire d’hommes et des principes fondateurs de  la justice, nous n’avons jamais entendu qu’un défendeur puisse jouir  des moyens juridiques d’arrêter une procédure judiciaire. Le désistement, c’est la seule issue possible dont il dispose (c’est son droit) Nonobstant, au lieu d’attiser le feu, il cherchera plutôt un terrain d’entente avec la partie adverse(le plaignant) les moyens de négocier l’issue de sortie du conflit. Mais rien de tout cela de la part de notre camarade trop triomphaliste  peut-être et qui aurait du mal à savoir s’il faut mettre les bœufs avant la charrue ou vice versa. Pour son information, Seul le plaignant a la possibilité juridique (son droit absolu) d’abandonner une procédure et ne rien demander. Tout comme le plaignant ne peut jamais se pourvoir en cassation après le verdict prononcé. C’est là toute la complexité du mécanisme judiciaire. En réalité, l’homme  est seul et  n’a aucun support humain derrière lui et se savait perdant sinon pourquoi abandonner le combat qui a été chanté sur tous les toits du monde et gagné d’avance aux mains de « dissidents  drapés dans les habits de la légitimité»!?

Aujourd’hui comme hier, nous portons à la connaissance de notre camarade que :

1-      En concertation avec notre avocat, nous, en tant que plaignants, n’arrêtons pas la procédure en cours  tant que notre camarade ne fera pas parvenir à l’étude de notre avocat un écrit officiel de son désistement et abandon définitif de la dénomination ocvidh, bien qu’il l’eût fait par voie de la Toile,

2-      Exigeons toujours de notre camarade la restitution définitive du matériel de notre association en sa possession. D’autres demandes plus substantielles seront sollicitées par notre avocat concernant les conditions de création de sa nouvelle  association si elle n’a pas causé de tord à la nôtre qui,  à première vue, n’a pas totalement abandonné les sillons de notre association, ocvidh

Et pour l’histoire, cette poursuite de la procédure n’est ni un déshonneur pour nous ni un acharnement contre un homme mais une logique de réhabilitation et de restitution de l’intégrité morale de notre association

Diagana Cheikh

Porte Parole, chargé de l’organisation

www.ocvidh.org             

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire