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mardi 6 décembre 2011

Merci Biram par Djibril BA



Merci Biram,
 
Enfin la communauté prend conscience de sa responsabilité devant l’histoire et du rôle qui lui incombe.
L'histoire nous jugera et nos enfants et nos petits enfants aussi. Dieu préserve nos enfants de l'aliénation dont la déconstruction ne peut venir que nôtre volonté.
Vive une entité noire de Mauritanie guérie de sa déchirure, de son véritable malaise.

Biram le "Spartacus", Biram le révolté, Biram le "malade mental", Biram "l'opportuniste", Biram "l'excité", mais qui donc a engendré ce Biram ?

Biram a eu le courage de faire son devoir ce n’est pas à lui qu’il faut en vouloir mais au système qui l’a produit, et aux comportements qui l’ont légitimé.

Biram dit NON. Il est dans le refus de l’inacceptable : Rester soumis, Prêter le flanc, Accepter l’ordre établi, Conforter l’autre dans ces certitudes néfastes à sa propre survie, à sa propre émancipation en tant qu’être humain digne de ce nom ?

NON. Biram a dit NON.

Il est grand temps que la communauté arabo-berbère sorte de son retranchement, de ses peurs, de son silence (silence qui ne peut être dans les faits que complice du forfait des méchants et de l’ordre inacceptable établi). En sortir, agir (oui de l’action concrète) afin que nous puissions ensemble extirper les mauvaises graines des bonnes pour une Mauritanie arc en ciel et apaisée.

Dieu, certes dans sa miséricorde saurait nous l’accorder. Mais sans doute avec « sebbab wala seeba» le seigneur nous a doté de suffisamment d’intelligence pour que nous l’honorions en œuvrant pour la vérité. En avons-nous le courage ?

Biram, lui, l’a, au risque peut-être de sa vie mais lui, l’a. Sachons le lui reconnaitre et lui emboiter le pas.

Djibril BA

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