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dimanche 11 décembre 2011

Dans cette logique, l'ACAT-Suisse souligne deux problématiques: l'esclavage et l'impunité des criminels.

Campagne du 10 décembre 2011

 
 
« Ce qui va de soi constitue le côté le plus fragile de toute société ». Cette citation résume le thème de la campagne du 10 décembre 2011. Dans cette logique, l'ACAT-Suisse souligne deux problématiques: l'esclavage et l'impunité des criminels.

L’esclavage en Mauritanie touche 20% de la population et fait l’objet d’un profond déni de la part des autorités. Dans ce pays, mettre la lumière sur cette problématique est devenu un exercice à haut risque. Les organisations anti-esclavagistes sont interdites et leurs membres sont persécutés. Par la pétition de cette campagne, l'ACAT-Suisse souhaite soutenir les mouvements qui luttent pour la défense de la dignité humaine, en l’absence desquels un changement en Mauritanie est difficilement envisageable.

La deuxième pétition concerne l’impunité sur sol suisse des criminels de guerre et contre l’humanité. Il est temps que la Suisse se pourvoie d’un pôle spécialisé dans la poursuite des criminels de guerre qui permette de prendre en charge de manière plus efficace et plus rapide de telles affaires. En partenariat avec l’ONG TRIAL spécialisée dans ce domaine, l’ACAT-Suisse lance cette pétition en tant que campagne nationale, ensuite relayée par TRIAL et la Coalition suisse pour la Cour pénale internationale.

Les trois Églises nationales qui chapeautent cette campagne proposent un texte réflexif ainsi qu’une liturgie autour du thème « Un Dieu ami de l’Homme » pour les messes et cultes qui seront donnés en soutien à la Journée des droits humains. Aussi, elles recommandent aux Églises de soutenir le travail de l’ACAT-Suisse par une offrande dans le cadre du 10 décembre.

Les membres, les communautés religieuses, les organisations ou personnes concernées sont invités à signer et à faire signer les pétitions, de même qu’à les diffuser dans leurs propres réseaux. Le Secrétariat de l’ACAT-Suisse se chargera de remettre les signatures récoltées aux autorités des pays en question.

Aussi, toute initiative sous forme d’enseignement, de conférence, de témoignage public, de projection de film ou de lettre de lecteur à la presse locale est vivement encouragée.
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