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samedi 24 septembre 2011

partage régional des hautes fonctions de l' Etat (suite):Ould Jaafar traverse le fleuve .

partage régional des hautes fonctions de l' Etat (suite):Ould Jaafar traverse le fleuve .


L’instigateur des coups périlleux pour décrocher des nominations auprès des chef d’ États , monsieur Mohamed Mahmoud Ould Jaafar , est un enfant du bas fleuve et occupe aujourd'hui ’ le poste convoité de président de la commission centrale des marchés , pour le compte de cette région .
Tout le monde se rappelle son incroyable coup de Messyel Lehbech ( dépatement de Ould Yengé) en 2000, lors de la visite de Moawiya au Guidimagha quand, au cours de cette étape pourtant non prévue dans le programme, Ould Jaafar finança le Sbouh de la délégation présidentielle et fit avaler à Moawiya que les grappes de raisins rouges au menu du petit déjeuner , étaient cultivées au Guidimaga et exportées vers l’ Europe , alors que cette espèce de raisins ne pousse qu’ en Afrique du Sud exclusivement . Après ce petit déjeuner copieux sur fond de mensonges, Muawiya le nomma ministre de la santé, puis ministre de la défense où il resta jusqu’au coup de Saleh Ould Hanena en 2003, quand il prit ses jambes au cou. Il rebondit plus tard pour devenir ambassadeur de la Mauritanie à Tokyo..
Tout récemment, il réussit un nouveau coup avec le président Ould Abdel Aziz auquel il amena un BR chaud , documents à l’ appui , contre les armateurs mauritaniens et leurs rapports avec les sociétés nipponnes qui achètent le poisson de la SMCP et qui , verseraient des commissions à des prête-noms .
A la faveur de cette délation, Mohamed Mahmoud fut nommé à la tête de la SMCP, en prétendant détenir un diplôme supérieur en études stratégiques suffisant pour redresser la société de commercialisation du poisson.
Au lieu d’assainir la SMCP, en jugulant les appétits lancinants des armateurs, Ould Jaafar s’est substitué directement à eux en empochant lui-même les commissions versées par Marubeni , Mitshibishi et autres . Et on connait la suite : l’homme a été dénoncé documents à l’ appui , par les armateurs, puis limogé par le président Aziz .
A la faveur de la dernière campagne reportée, pour le renouvellement partiel du tiers du sénat, l’ex comptable devenu ministre et ambassadeur réussit un autre exploit en vendant à l’UPR le ralliement de Sidney Sokhna et sa candidature aux sénatoriales partielles du Ghidimaka .
Cette prouesse politique malhonnête soit disant nouveau style, vaut aujourd’hui à l’homme le poste de président de la commission centrale des marchés, une planque à laquelle rêvent tous les fils du pays singulièrement les fonctionnaires filous. Après la CCM, Ould Jaafar, l’homme du fleuve, où ira-t-il ? Spécialiste des traversées du désert, il pourra bien s’accommoder encore pour longtemps des traversées du fleuve …

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