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mercredi 31 août 2011

« Il ne reste plus donc à Ould Abdel Aziz qu’à vendre la Mercedes blindée que lui a offerte Khadafi »

« A propos pour de cette collecte en faveur des terroristes repenties lancée par Ould Abel Aziz. »
 

La Mauritanie demeure et demeurera le pays le plus arriéré du Maghreb et à tous points de vue. C’est-à-dire là où des changements profonds sont aussi nécessaires qu’urgents. Comparée à la Mauritanie telle que l’ont construite et telle que la veulent Ould Abdel Aziz et ces acolytes, la Libye de Kadhafi était un « paradis ». Comparée à la verte mais corrompue Tunisie de Ben Ali, la Mauritanie de Ould Abdel Aziz est un désert aride où tout citoyen et toute citoyenne qui a droit cité considère la corruption comme la première religion. Tant et si bien que celui ou celle qui ne pratique pas la corruption dans ce pauvre pays ne peut espérer y vivre.  Enfin, les terroristes islamistes qui courent ce vaste désert nord africain, quels sont ceux qui les ont construits à part ces gouvernants despotes, corrompus et usurpateurs de pouvoirs qui ont sévi depuis des décennies ? Il faut voir dans l’action d’Ould Abdel Aziz deux raisons fondamentales :
1/ Ould Abdel Aziz n’a jamais affiché la moindre volonté de lutter efficacement contre les bandes armées de terroristes qui opèrent en Mauritanie et ailleurs. Non pas seulement faute de moyens mais aussi parce qu’il trouve dans l’existence même de ces bandes armées une certaine fausse légitimité pour tenter de faire oublier à tous ceux qui croient en lui qu’il n’est point un démocrate mais un pillard du désert arrivé au pouvoir par la ruse et la rapine et qui n’est intéressé par ce pouvoir que pour assouvir ces deux passions.
2/ Le premier et unique soutien d’Ould Abdel Aziz dans la région était un certain Kadhafi. C’est en effet Kadhafi, alors président en exercice de l’OUA et non moins, selon son expression, « rois des rois africains », qui s’était déplacé jusqu’à Nouakchott pour convaincre l’opinion africaine et internationale du bien fondé du putsch orchestré par Ould Abdel Aziz contre Sidi Ould Check Abdellahi, le mercredi 6 août 2008 à Nouakchott.   Il faut rappeler que c’était Ould Abdel Aziz qui avait placé au pouvoir Sidi Ould Check Abdellahi après une terrible parodie de « transition vers la démocratie »,  un peu comme une marionnette qu’il lui était loisible de faire disparaitre comme dans un tour de cirque. Aujourd’hui, Kadhafi, mentor d’Ould abdel Aziz n’a plus de pouvoir et surtout plus d’argent à distribuer. Sa politique farfelue de 42 ans de Jamahiriya a montré ses limites et a fini en drame terrifiant pour despote qui pensait être à l’abri de la colère de son peuple. Drame pour celui qui n’avait pas vu venir le vent de la liberté qui s’était élevé de la Tunisie voisine pour balayer la dynastie Moubarak et atteindre la Libye. Drame pour des millions d’Africain qui avaient cru que la Libye était un paisible eldorado. Il ne reste plus donc à Ould Abdel Aziz qu’à vendre la Mercedes blindée que lui a offerte Khadafi. Son prix est en effet aujourd’hui inestimable. À moins que Kadhafi, replié dans son dernier bastion et dont une partie de la famille qui a trouvé exil en Algérie est devenue indigente par rapport au train de vie qu’elle menait, ne demande à Mohamed Ould Abdel Aziz de lui rendre ce véhicule sorti des usines allemandes sur commande en quelques unités seulement.     

Le message que cette mesure donne aux jeunes Mauritaniens dont la pauvreté est le lot quotidien depuis des décennies est simple : « Devenez terroristes. Repentez-vous et je ferais une collecte pour vous réinsérer dans les rangs et vous réhabiliter ». Mais ce message est surtout celui d’un simple d’esprit qui a tout de même le mérite de rester suffisamment lucide pour savoir que "le mauvais  vent" qui a emporté son mentor en Libye peut parfaitement tourner et l’emporter lui aussi bien plus vite...

Deyloule ne s’est pas exprimé depuis longtemps sur ce forum et sur d’autres mais sachez, compatriotes, vous qui luttez avec courage pour une Mauritanie unie, plus juste et prospère où la liberté ne serait plus un vain mot, qu’il demeure à votre écoute et qu’il vous lit chaque jour.

Deyloule@yahoo.fr

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