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mardi 7 juin 2011

DÉCLARATION DE PRESSE DES FORCES DE LIBERATION AFRICAINES DE MAURITANIE

Le gouvernement du Général Mohamed Ould Abdel Aziz vient de prendre une mesure visant à indemniser à la fois  les victimes des purges ethniques de 1987, au sein de l’Armée « nationale », et  tous les auteurs de putschs  remontant  à  1981.  
Les FLAM  estiment que c’est là  une mesure appréciable d’apaisement,  même si elle  fait un amalgame cynique entre des cas de putschistes avérés, et les graves et sombres  pogroms survenus dans la vallée du fleuve.
C’est un pas en avant, mais nettement insuffisant,  pour omettre, gravement, les cas de ces milliers de civils massacrés et  de  ces centaines de femmes violées  dans la vallée du fleuve, entre 1986 et 1991.

Les FLAM exigent que les auteurs principaux de ces crimes, commis, soient identifiés, mis devant leur responsabilité, et  amenés à  répondre, pleinement, de leurs forfaits.
Tout comme elles estiment que cette réhabilitation devrait également concerner les fonctionnaires négro-africains arbitrairement  radiés de la fonction publique, et  tous   ces réfugiés  spoliés de  leurs droits, pour  une pleine réparation des préjudices subits.  

Ainsi seulement on apaiserait davantage le climat social, pour avancer vers les questions centrales, telle  la question cruciale  de la cohabitation - qui mine notre unité -,et  la question sociale de l’esclavage, sans la solution desquelles  il ne saurait y avoir  de  démocratie.

La Mauritanie a,   plus que jamais, besoin  d’une rupture d’avec le  passé ; les hommes du passé doivent partir, et les pratiques  du  passé doivent  cesser !

Les FLAM  restent, quant à elles,   déterminées  à mener jusqu’au bout ce combat pour la justice et pour  l’égale dignité entre tous les mauritaniens. 

La lute continue!

Stockholm le 07 juin 2011

Pour le Bureau Exécutif National
Le department de la communication

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