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samedi 22 janvier 2011

Les nouvelles des militants abolitionnistes détenus arbitraires en Mauritanie sont alarmantes.





Il y a urgence de dénoncer la situation extrêmement grave surtout critique dans laquelle se trouve  nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2010 sur du faux et usage de faux de la police Mauritanienne. Malgré  le recul et l’aggravation des violations des droits de l’homme en Mauritanie, nous lisons et écoutons les délires inégalés certaines personnalités de mauvaises haleines par-ci, par-là  disant tout ce passe à merveille dans ce pays. Il n’y  aura pas plus choquant  et cruel au monde de priver des hommes la liberté  arbitrairement,  encore moins on ne pouvait  imaginer qu’il se passait la pire atrocité de l’autre côté des barrières de la prison loin des regards curieux. Nos camarades sont privés de soins, la nourriture, des visites  familiales et les balades. Ils sont confinés entre quatre petits murs, l’état Mauritanien attend qu’ils meurent de faim où par manque de soins. L’Allemagne nazie avait mené des cherches très poussées sur l’extermination des juifs,  la même chose se passe en Mauritanien pour exterminer les noirs depuis une quarantaine d’années sous la supervision de la puissance coloniale qui est la France et les autres pays occidentaux  en général particulièrement l’Europe. Des assassinats sont programmés, étudiés en avance depuis la présidence de la « république islamique de Mauritanie », pas une réaction, on attend apparemment l’annonce des décès aux parents et amis pour  inonder les fleuves africains des larmes  de crocodile. Nos camarades sont nourris en fonction de la bonne humeur du directeur de la prison et les gardes qui sont chargés de les faire souffrir à bloc. Les autorités pénitentiaires refusent de fournir toutes nourritures aux militants des droits de l’homme détenus, se sont les parents  qui ont cette lourde charge quotidiennement en plus ils ont  l’interdiction formelle de voir nos camarades. En réalité, personne ne sait  si les gardiens dégustent  les repas des détenus où s’ils les versent dans la poubelle directement. Plusieurs plaintes ont été formulées dans ce sens pour dénoncer les mauvais traitements mais rien n’a été fait.  Des indiscrétions commencent à rompre le silence surtout à s’indigner, ils nous informent que nos camarades peuvent  rester plusieurs jours sans être alimentés sous un rythme soutenu d’interrogations musclées pour les faire craqué. Les autorités administratives  et judiciaires chercheraient coûte que coûte leur coopération avec le pouvoir du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Quand on essaye de parler aux autorités  pénitentiaires, elles nous répondent sèchement que les ordres  viennent d’en haut, qu’elles n’ont  rien à expliquer, c’est tout. Les avocats de la défense se battent comme des lions depuis plusieurs jours pour obtenir un suivi médical et le droit aux soins, curieusement ce ne sont pas les juges qui  ont le pouvoir de décision mais le procureur  de la « république » Cheikh Ould Baba Ahmed qui avait promis une réponse rapide dans les meilleurs délais aux sollicitations des avocats mais il semble disparaitre dans la nature sinon il a décidé  tout bonnement comme d’habitude dans ce pays de faire courir la défense. Il y a encore plus grave, nos camardes n’ont été condamnés que verbalement, la notification de la décision ne leur est parvenue depuis le 06 janvier 2011. Donc ils  ne peuvent se voir en cassation que si  le trébuchant système judiciaire inféodé avec les esclavagistes  accepte au moins l’envoi de la décision écrite. L’attitude des intellectuels  et partis politiques mauritaniens est révoltante, en les lisant et écoutant ils sont tous des militants abolitionnistes mais sur les faits, c’est l’arbre du cache la forêt. Aucune solidarité ne s’est réellement manifestée, il y a eu  énormément des communiqués de condamnations des arrestations des militants abolitionnistes par principe sans aucun suivi. L’appel à la générosité lancer par le FLERE n’a pas recueilli ne reste qu’une seule contribution ni des  partis politiques ni du particulier Mauritanien lambda. On se demande comment peut on imposer la justice dans notre pays si nous ne sommes pas prêt à faire le moindre effort où sacrifice ? Les tunisiens et d’autres  sont y arrivés pas en se résignant sur le sort scellé du langage fataliste MEKTOUB.

L’humoriste Coluche disait dans un sublime sketch tant que je gagne, je joue. Malheureusement c’est à ce jeux  les officiers de l’armée  mauritanienne  jouent actuellement avec le peuple meurtri par la dictature depuis leur coup de force en 1978. Il faudra absolument dire haut et fort à ces officiers de pacotilles du luxe  qu’ils déguerpissent, ils ne gagneront pas tous les jeux. Disons halte, ça suffit, assez d’injustice et y a en marre. Une pensée unique aux familles de nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2010 qui souffrent beaucoup.

Solidarité et soutien total aux femmes, enfants en bas âges etc……………… des militants abolitionnistes en prison, si vous lisez ces lignes, faites un geste humanitaire Mesdames et Messieurs.



Diko hanoune

2 commentaires:

  1. Très ému, et scandalisé, à vous lire. Il est décisif d'associer ces faits de racisme et de violation du droit à la nature des régimes qui se sont succédés en Mauritanie depuis le 10 Juillet 1978, à la seule exception des quinze mois pendant lesquels le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait commencé de panser et curer les plaies. La solution de tout en Mauritanie, c'est la démocratie, et je suis convaincu qu'une majorité (silencieuse) de la hiérarchie militaire en est également convaincue.

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