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samedi 25 décembre 2010

Mohamed Ould Abdel Aziz est pire que Ould Taya.



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L’état Mauritanien a encore dénaturé le cas avéré de pratique d’esclavage sur  deux fillettes mineures,  Salma Mint Ahmed Koïry 9 ans et Oum El Ide Mint Salem Tayvour 13 ans, la maitresse nommée Mounounnine mint Bekkar Vall  employée de la Banque Centrale de Mauritanie est libre sous contrôle judiciaire pour exploitation de mineures. Cette liberté est tout simplement synonyme, le refus du système judiciaire qui est piloté par la politique de l’Autruche de l’état Mauritanien de mettre en application de la loi 2007 incriminant les pratiques de l’esclavage sur l’ensemble du territoire national.

Les militants qui ont osé dénoncer le flagrant délit de pratique d’esclavage sont en prison sur des accusations mensongères d’agression de force de l’ordre, manifestation d’une association non reconnue et j’en passe. Ces dernières décennies, la police Mauritanienne a développée des capacités importantes des montages du faux et usage de faux  pour neutraliser les militants de droit de l’homme. Le terrorisme passe mieux que le militantisme des droits humains. Les propos tiraient de la prêche d’un imam de la mosquée d’Arafat (banlieue de Nouakchott où les  militants abolitionnistes ont été  sauvagement agressés par la police) sont consternants : « Pour lui l’esclavage est mentionné clairement dans le saint coran, il   existe et le fait de le ‘désavouer’ n’est qu’une déclaration de  non appartenance à la religion. »  

Que dit la Loi n° 2007 – 048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes?

Article 10 : L’auteur de production culturelle ou artistique faisant l’apologie de l’esclavage est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de cinquante mille  (50.000 UM) à deux cent mille ouguiyas (200.000 UM) ou de l’une de ces deux peines. La production est confisquée et détruite et l’amende est portée à cinq millions d’ouguiyas (5 000 000 UM) si la production est réalisée ou diffusée par une personne morale.La reproduction ou la diffusion de ladite production sont sanctionnées par la même peine. 

Article 13 : Quiconque profère en public des propos injurieux envers une personne prétendue esclave est puni d’un emprisonnement de onze jours à un mois et d’une amende de cinq mille (5.000 UM) à cent mille ouguiyas à (100.000 UM) ou de l’une de ces deux peines. vous pouvez prendre connaissance de l'intégralité  du contenu de la loi en cliquant sur ce lien:

Le traitement  réservait aux militants abolitionnistes détenus arbitrairement, est pire que celui qui a été réservé aux terroristes qui posent des bombes, qui tuent des innocents, qui enlèvent et décapitent nos soldats mais aussi les rares étrangers qui osent encore séjourner dans le pays. Nous avons essayé en vain de faire soigner les blessures  infligeaient à Birame Ould Dah Ould Abeid par un médecin. Les autorités lui refusent un traitement humain, même s’il a pu rencontrer la délégation des élus italiens du parti  radical non violent, les nouvelles sont inquiétantes : Marco Pannella  dit ceci : « la blessure à la tête est presque résorbée, et la douleur au genou encore persistante – mais les autorités nous ont promis de lui faire passer une radio… ». L’élu italien tente d’expliquer en public dans un langage très diplomatique et par souci d’apaisement, les autorités de Nouakchott ne se sont guère préoccupées de la santé des détenus qu’ils séquestrent depuis le 13 décembre 2010. La promesse faite à la délégation italienne n’a pas été  tenue de nos jours. Les autorités refusent toujours d’envoyer  le service médical aux détenus pour les  examiner surtout ausculter le genou de Biram Ould Dah qui a du mal à rester debout.


La machine infernale de la désinformation a été aussitôt lancée à vive allure, dans certains journaux locaux, on parle de rixe  « langage soutenu querelle violente accompagnée de coups, d'injures » entre les militants abolitionnistes et la police. Ce qui est complètement faux, la police avait reçue l’instruction de tendre un piège aux militants abolitionnistes pour décapiter l’élan du mouvement qui commence à agacer les dirigeants du pays. La campagne diffamatoire et les montages grotesques des medias locaux ont été tellement intenses au point que la délégation italienne fait une mise au point. Giacinto Marco Pannella : « Nous avons joint en notre nom le Ministre de la Justice, au Caire, pour qu’il nous autorise à voir, et à visiter Biram, qui est notre camarade, et notre ami ; Et qui ne correspond pas, je dois me permettre de le dire à l’image avec laquelle on a matraqué un peu l’opinion publique mauritanienne : Biram violent, agressif… »  La police avait même eu le culot de distribuer  à la presse des photos de blessures profondes qui ne sont nullement  celles des policiers Mauritaniens blessés. La presse n’a pas pris aucun  soin de vérifier où d’authentifier les photos en question. Tout ça dans le seul souci, discréditer, marteler et manipuler l’opinion publique  pour accabler les militants anti-esclavagistes.

En conclusion


J’ai lu un article sur le blog chezvlane, je  le trouve pas mal. J’ai voulu   partager  cet extrait: « La question harratine, il est temps de lui trouver de vraies réponses. Un vrai mouvement avec de vrais leaders et non des gens qui prouvent les séquelles de l’esclavage en disant que les harratines appartiennent à la communauté arabo-berbère, c’est le cas de le dire or il faut qu’ils cessent d’appartenir à quiconque sinon à leur propre communauté.
On ne le dira jamais assez, quand on réduit quelqu’un à l’esclavage on ne peut plus lui dire « tu es des nôtres mais tu es des vôtres ». Les harratines sont l’avenir de ce pays, c’est à l’élite harratine de prendre ses responsabilités et de rompre la dernière chaîne psychologique, celle de l’arabité car les harratines sont des métis : ils ne doivent pas renier leur sang ! »  Extrait d’une publication ChezVlane.


Il y a urgence en Mauritanie, agissons vite.

Je vous remercie.

Diko hanoune

2 commentaires:

  1. Avec vous, vous tous, Bertrand Fessard de Foucault alias Ould Kaïge

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  2. L'Etat mauritanien est arabe et berbère, il exclut les NOIRS. Tout les divisant, l'Etat esclavagiste agresse et tue à tour de rôle les différentes communautés. Après le génocide principalement dirigé sur les peulhs, les Haalpulars, maintenant il expérimente la résistance des esclaves et anciens esclaves, à savoir les Haratines. Cependant, ces esclaves ont été ses instruments de domination et de l'exercice de l'apartheid en MAuritanie. C'est donc la dernière étape de la réussite de sa stratégie de meurtre systématisé des Noirs en Mauritanie. Les arabo-berbères vont regretter amèrement leur tentative de parachèvement d'une solution finale sur les Noirs. Il faut remarquer que c'est avec le temps que les Arabo-berbères réfractaires à tout travail manuel ont découvert avec lel progrès et l'évolution que la politique pouvait servir de de moyen d'enricgissement et de tout repos sur le dos d'autres êtres humains, l'esclavage qui était consubstantiel avec l'Islam est transformé alors, avec les conseils haineux des Orientaux, en double de l'esclavage moderne qui garde ses caractéristiques antiques, et en apartheid institutionnalisé. Sans aucune réflexion de plus ou moins long terme sur les équilibres sociaux. L'arrogance va perdre les maures, les arabes et berbères, et va faire basculer la Mauritanie dans le chaos.

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