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samedi 11 septembre 2010

Rétro: Le grand pèlerinage d' un homme de conviction à L'ÎLE de Gorée

Rétro: Le grand pèlerinage d' un homme de conviction à L'ÎLE de Gorée



L’île de Gorée est sans doute le berceau de la honte de l’humanité. C’est avec un cœur gros, plein de chagrin que j’ai posé les pieds ce lundi 17 mars 2008 sur l’île de Gorée. J’ai découvert avec stupéfaction les conditions d’horreurs dans lesquelles étaient déportées nos ancêtres vers d’autres continents. On y trouve plusieurs petites chambres sombres au lieu des eaux reparties entre les hommes, les jeunes filles qui étaient vierges, les femmes et les enfants. Ils croupissaient les uns sur les autres enchaîné nuit tes jours sans moyen de prendre un peu d’air en sachant que les conditions de vie étaient insupportables. Chaque victime était enchaîné avec une autre et au milieu de la chaîne on y mettait une boule en fer qui pèse entre 8 et 10 kg. Les conditions sanitaires étaient tellement exécrables que l’île fut infectée par la peste, les enfants ont payé la plus lourde tribu étant donné qu’ils sont les plus fragiles. Le guide des lieux Josephe Ndiaye paix à son âme que je remercie au passage a mis l’accent sur les faits, se sont les portugais qui ont ouvert la balle du commerce triangulaire et ils ont été vite rejoint par les européens et les États unis d’Amérique. Presque tous les ports de l’Afrique de ouest ont servi de pond pour les marchands d’esclaves. Le moment le plus émouvant fut lors de la visite des logements des négriers juste à l’étage au dessus , ils étaient insensibles aux cris des enfants, des femmes et des hommes qui agonissaient sous leurs pieds à quelques métrés en dessous. Le point le plus effroyable est lors de l’embarquement qui se faisait à l’aide des planches en bois glissant. Chaque glissade emporte tous ceux qui étaient enchaînés ensemble, ils sont immédiatement dévorés par les requins; dans le cas contraire ils se noyaient tout simplement. Voila pourquoi on appelle le bout du tunnel ouvrant directement à la mer le point du voyage non retour en sachant que les embarqués ne reviendront plus et ceux qui n'arrivent pas , ont servi de repas pour les requins. A la fin de la visite des lieux le guide a tenu à nous rappeler que les arabes ont bien commencé la traite négrière avant les européens mais cela reste inconnu du grand public. J’ai bien témoigné qu’en république islamique de Mauritanie un pays voisin du Sénégal qu’il y a des arabo-berbères qui continuent de pratiquer l’esclavage sur les haratine qui forment la majorité de la population Mauritanienne.

Diko hanoune

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